Aux Archipels du P’ansori

Min Hye-sung est chanteuse p’ansori (art coréen du récit chanté). Leonardo Garcia joue des flutes andines et d’Europe centrale. Jean-Charles Richard et Arnault Cuisinier jouent jazz. Nicolas Déflache fait entendre des traitements électoniques temps réel.

Un concert étonnant, résultat d’un travail de recherche et d’écriture poursuivi depuis 2010 par Léonardo Garcia (arrangements), Nicolas Déflache (création sonore) et l’ensemble.

Extraits sonores du concert donné en 2011. Le projet s’est développé et a été joué en Corée du Sud (Jeonju) en 2013, puis au Musée Guimet (Paris) en 2014 (extrait vidéo). D’autres spectacles sont en préparation.

Atelier de recherche eNTERFACE’08 au LIMSI-CNRS

Capture et apprentissage de signaux physiologiques pour la reconnaissance d’émotions: application aux arts du spectacles et à la scénographie multimedia.

Nous construisons une machine qui fait correspondre des sons et des images aux émotions d’un interprète.

Les entrées sont des capteurs de respiration (température nasale, diamètre de la cage thoracique), les battements du coeur, l’image du visage, le son de la voix. Les sorties sont des générateurs sonores et vidéo qui réagissent en temps réel.

Les étapes intermédiaires de traitement de l’information sont le coeur de notre travail:
– extraction de caractéristiques dominantes
– reconnaissance d’états par réseau de neurones artificiels
– représentation et analyse du déroulement émotionnel

L’artiste imagine un monde émotionnel représenté selon 4 pôles. Après un apprentissage, la machine peut dire où se trouve l’interprète dans ce monde. Nous étudions la rétroaction des sons et des images qu’il perçoit sur son état émotionnel.
Interpretation of sensor data: can we relate it to emotions ? (.pdf)

Les Arpenteurs

Résidence pour la production d’un spectacle chorégraphique de Michèle Noiret, sur une musique mixte de François Paris jouée par Les Percussions de Strasbourg. Electronique réalisée par Alexis Baskind.

Pour la diffusion au Théatre National de Bruxelles, l’accent a été mis sur la possibilité de percevoir une latéralisation des instruments amplifiés en tout point de la salle, sans nuire à leur équilibre. Un système de diffusion de 24 haut-parleurs a été mis en oeuvre.

La complexité du routing (diffusion, retours, clics, micros, électronique) mis en oeuvre a été abordée par l’emploi d’un matriceur, qui tenait lieu de console.

la Formation Supérieure aux Métiers du Son

La FSMS forme des Musiciens-Ingénieurs du Son dans le cadre technique privilégié du service audiovisuel du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Les étudiants bénéficient de l’enseignement de professionnels reconnus, et de la possibilité d’enregistrer des étudiants-instrumentistes de haut niveau.

Sorti de la FSMS en 2002, j’ai suivi au Conservatoire les options Improvisation générative et Ethnomusicologie.

Mémoire de fin d’études, réalisé au laboratoire Sony CSL (Paris) sous la direction de François Pachet. J’y pose la question de l’interactivité dans un mixage, et la met en pratique à l’aide du logiciel “MusicSpace” (O. Delerue) de résolution graphique de contraintes (2001)

Mémoire de synthèse (2000)

La Dixième Symphonie Remix de Pierre Henry (.pdf)
Mémoire d’analyse musicale (1999)

Beckett sur France Culture

Incertitudes, pièce radiophonique de Nicolas Déflache (2000)

Sur la base de textes issus de Comment C’est, l’Innommable et Soubresauts de Samuel Beckett. Avec Arnaud Garnier (récitant), Maja Pavlovska (chant), Mathieu Fèvre (clarinette), Raphaël Godeau (guitare) et Stéphane Mondésir (percussions)

Quatre musiciens improvisateurs et un comédien errent dans un univers sonore dans lequel s’opposent la liberté de leur interprétation et le monde impérieux de Samuel Beckett. Elaborée dans l’esprit d’un atelier de création radiophonique, la pièce fait apparaître comme par intermittence les images déroutantes d’une détresse familière.
texte (.pdf)

Enregistrement diffusé sur France Culture en février 2000, dans l’émission « Tentative Première » (Jean Couturier). Durée 8’35