Avec Leonardo Garcia, nous avons composé l’accompagnement électroacoustique de ce film, qui ouvrira l’exposition « L’Or des Pharaons » au Grimaldi Forum de Monaco.
Nous avons employé des instruments qui auraient pu exister à l’époque des pyramides: pour le titre et le générique, un Ney mansur et un Ney kiz, flûtes en roseau, jouent deux taqsim. Dans la musique arabe ou turque, ce sont des préludes joués sur un instrument soliste.
La période historique du film et le plaidoyer du pilleur sont accompagnés par une Gasba de Tlemcen et une Gasba de Busada, flûtes obliques plus rustiques, d’origine algérienne.
La scène de l’incendie est accompagnée de claquements de mains et d’un Bendir, un instrument à percussions que l’on peut entendre dans les fêtes allaoui en Algérie, en Tunisie ou au Maroc.
J’ai également enregistré et dirigé les comédiens.
Les traitements électroniques permettent de dialoguer avec l’histoire, par exemple lors de l’apparition surnaturelle du prêtre égyptien, ou lors de l’incendie dramatique de la tombe royale.
Le film de 7 minutes, produit par Fleur de Papier, a été mixé sur 7 canaux.