La création sonore fait corps avec le bâtiment, comme le bâtiment, clandestin dissimulé posé sur les courbes de niveau, fait corps avec le paysage. Ces compositions ont pour but de permettre une traversée symbolique du monument. Elles nous parlent au niveau émotionnel, peut-être inconscient.
On n’évoque jamais les actes de destruction commis qu’indirectement, à travers les rencontres, les amitiés qui se sont créées dans ces moment ni choisis, ni glorieux: on ne peut pas les mettre en spectacle. C’est ainsi que j’interprète le caractère anti-monumental voulu par l’architecte.
Pour le film documentaire, on utilise un casque audioguide, en complément des hauts-parleurs. Le casque crée un plan sonore de proximité. Il permet aussi la diffusion des dialogues synchrones multilingues. J’utilise une technique binaurale, qui améliore la perception de l’espace.